Veiller (conseils aux couche-tard)

Je me suis dit que tant qu’à évoquer sans cesse le mouvement nocturne, autant livrer quelques conseils pratiques pour ceux qui ont besoin de veiller tard, voire très, très tard :

  • les actifs qui, comme moi, travaillent de nuit ;

  • les étudiants devant terminer un dossier pour le lendemain (il n’est pas recommandable de tout faire à la dernière minute, mais autant prêcher dans le désert avec la voix enrouée) ;

  • éventuellement, les nouveaux adeptes du Mounoc (mouvement nocturne) ;

  • et les autres.

 

Voici une liste de conseils (non exhaustive). N’hésitez pas à apporter votre propre astuce, voire à contester les miennes, dans les commentaires.

 

1) Faites la grasse matinée. Voire la très grasse matinée (du genre lever à 15h). Vous ne resterez jamais éveillé toute la nuit en pleine possession de vos moyens si vous vous êtes levé à 6h du matin.

J’en profite pour rappeler que les couche-tard sont clairement avantagés par rapport aux lève-tôt.

2) Soyez actif. Dans la mesure du possible, restez debout, levez-vous de temps à autre, et ne vous installez pas dans un fauteuil trop confortable. Lorsque la fatigue guette, il vaut mieux être dynamique que réfléchir sur un thème complexe. Pas trop dynamique non plus : évitez de courir un marathon.

Inutile de préciser que lire ou s’allonger peuvent être fatals en moins de temps qu’il n’en faut pour dire “schmeul”.

3) La lumière est votre amie. Privilégiez les lumières assez fortes, plutôt que les ampoules pâlichonnes. Bien sûr, il s’agit d’être raisonnable en matière de consommation d’électricité. Les vrais Nocturnes prisent les bougies à la cire naturelle, ce qui est louable d’un point de vue écologique ; mais peut-être la luminosité s’avérera-t-elle insuffisante pour vous dans un premier temps.

Par ailleurs, vous vous rappelez que les écrans sont déconseillés juste avant de dormir ? À l’inverse, si vous comptez ne pas dormir, ils peuvent constituer un précieux atout.

4) Mangez. Je n’ai pas de conseils bien spécifiques à ce sujet, à part ceci : ne restez pas l’estomac vide. Pour ma part, je déjeune entre minuit et deux, et dîne après cinq heures du matin – comme si c’était la journée… sauf qu’il fait nuit.

5) Buvez. Le jus de fruits est un bon plan. Quant à savoir lequel : les avis divergent. Personnellement, je préfère les jus d’orange ou de pomme. Alternez, si possible, et n’en abusez pas (le jus de pomme contient beaucoup de fibres, vous comprendrez vite pourquoi il vaut mieux ne pas en boire un litre dans la nuit).

Évitez l’alcool. Si certains assurent que ça les réveille, c’est probablement davantage l’ambiance au cours de laquelle ils en consomment qui les maintient en forme. Quant au RedBull, je n’ai pas testé, mais sachez qu’un vrai Nocturne n’en consommerait jamais.

En hiver, le thé n’est pas mal non plus. Euh, évitez quand même le Rooibos, il fait dormir.

6) J’ai parlé de l’ambiance. De fait, si vous êtes tout seul dans votre appartement, ce sera plus dur de lutter contre le sommeil que si vous jouez aux cartes avec des amis devant la gare routière.

7) Écoutez de la musique. Attention : si vous écoutez du Ludovico Einaudi ou la bande-son de The Mission d’Ennio Morricone (indépendamment du génie évident de ces deux artistes), vous ne tiendrez jamais le coup. Sauf si vous êtes habitués à veiller et que vous êtes devenus d’authentiques Nocturnes ; cependant, si vous lisez cette liste de conseils, je suppose que ce n’est pas le cas.

Ce qu’il vous faut, c’est de la musique stimulante. Perso, je privilégie certains groupes de metal (là encore, un peu de bon sens, un album d’Eluveitie sera plus efficace que Leaves’Eyes), ou de la musique épique – cherchez “epic music” sur Internet pour les malheureux méconnaissant le genre. La dance peut aussi être un bon choix (d’un point de vue pratique, pas esthétique, bien entendu).

Si vous êtes du genre à écouter de la musique à fond, n’oubliez pas vos écouteurs : vous deviendrez certes sourd à la longue, mais vous éviterez de vous faire incendier par vos voisins. Ou alors, investissez dans une maison en pleine forêt.

8) Maintenez le rythme. Avec le temps, votre corps finira logiquement par s’habituer, et veiller la nuit sera de plus en plus facile. Mieux vaut ne pas se lever tôt tel jour pour faire la grasse-mat’ le lendemain et faire la fête tout la nuit : à la longue, vous ne vous y retrouveriez plus.

Certains de ces conseils paraîtront peut-être évidents… mais il est toujours bon de les rappeler.

Et vous, quel est votre truc pour veiller la nuit ?


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